Le weekend dernier, 4 membres de l’aéroclub, dont 2 pilotes PPL, sont partis avec le DR400 du club pour un vol aller-retour à Montpellier Méditerranée (LFMT). C’est avec plaisir que nous vous présentons le récit du vol en images, que Carlo a préparé :
Comme tout pilote peut témoigner, un vol commence bien avant l’arrivée au hangar. Il est bien connu que la préparation d’un vol est (au moins) aussi longue que le vol lui-même. Notre cas n’a pas été une exception : après avoir récupéré les dernières cartes officielles IGN, le guide VFR et les cartes VAC, on trace notre route sur la carte, en préparant le vol dans la tête, en cherchant de visualiser les différents point de reports et les passages difficiles.
Juste avant le départ, on complète la préparation avec la prise d’informations techniques et météo (SUP AIP, NOTAM, METAR, TAF) sur la route, avec le calcul de masse et centrage, et la conséquente prise de décision sur le carburant à emporter et les escales à effectuer.
Enfin le jour J arrive, on prépare l’avion, on fait le plein, on embarque les passagers et on décolle, cap au sud !
Le temps est beau et le vent calme, juste quelques petits cumulus se présentent à notre droite sur la côte chalonnaise et mâconnaise.
On opte pour le passage de Lyon par l’ouest, via Villefranche-Brindas-Vienne, et on reste bien à 4000 ft, en dehors des nuages et de la zone C qui entoure la ville.
Une fois passé Lyon, le plafond nuageux disparaît, et on peut souffler. On continue vers le sud, et, en vue de Valence, on quitte le SIV de Lyon et on monte au niveau de vol.
Voler au niveau de vol présente plusieurs avantages : une turbulence plus faible, une plus grande visibilité, et une consommation réduite.
On approche d’Alès, notre dernier point de report avant d’entrer dans la zone de Montpellier, on en profite pour jeter un oeil au Mont Ventoux au loin, et faire un coucou au Pilatus des parachutistes d’Alès, qui est passé assez près de nous pour se faire prendre en photo.
Une fois l’approche de Montpellier contactée, elle nous autorise l’entrée dans la zone par le point NE et puis une directe en base 30R. On n’a pas eu de souci de trafic, au contraire de ce qu’on pensait ; les contrôleurs ont été parfaits, et ils ont réussi à faire décoller un gros porteur pendant que notre petit DR400 se positionne en finale !
En courte finale, la piste est autrement plus longue et plus large que celle de Chalon, et à nos yeux peu habitués, elle donne l’impression d’être plus près qu’elle ne l’est en réalité. Résultat : un arrondi fait un poil trop tôt nous a fait atterrir plus long que d’habitude, mais sans aucun risque vu la longueur de la piste.
Arrivé au parking, le contrôleur dédié au trafic au sol a eu la gentillesse de nous envoyer le camion d’essence, de façon à ne pas devoir se déplacer pour faire le plein. Sur sa place de parking, bien arrimé contre le vent, notre DR400 côtoyait les jet privés et les gros porteurs pas loin.
Enfin, une expérience très agréable, qui nous a permis de passer un bon weekend à Montpellier et nous a laissé beaucoup de beaux souvenirs pour se donner envie de voler encore !